Atrophie sénile de l’iris

Présentation

Elle résulte d’une dégénérescence progressive du tissu irien, qui s’accentue avec l’âge chez certains chiens d’âge mûr ; elle est plus rare chez le chat. L’observation clinique met d’abord en évidence une décoloration irienne avec présence de taches pigmentées lorsque l’amincissement du stroma antérieur est suffisant. La finesse et la translucidité du tissu irien sont d’abord marquées au bord pupillaire qui devient irrégulier, puis intéressent tout l’iris au point que la réflexion de la lumière sur la tapis peut devenir visible par des trous dans le stroma irien lorsque l’épithélium pigmenté postérieur est totalement dégénéré. L’atrophie des muscles pupillaires entraîne fréquemment une dyscorie et une réponse photomotrice incomplète ou absente (mydriase peu réflexique ou aréflexique). L’affection est bilatérale mais pas toujours symétrique.

Prédispositions raciales

L’atrophie iriennes est fréquente chez les chiens de petite race d’âge mûr(Caniches nain et toy, Chihuahua, Lhassa Apso et Shih Tzu, Schnauzer nain) mais peut survenir dans n’importe quelle race. Elle est rare chez le chat

Techniques diagnostiques/ examens complémentaires

Le diagnostic de l’atrophie sénile irienne est fondé sur les éléments cliniques. L’atrophie doit être différenciée des anomalies congénitales pupillaires (notamment de l’hypoplasie irienne) et d’affections du système nerveux entrainant une mydriase. Si besoin, un test pharmacologique à la pilocarpine collyre à 0,1% permet de différencier l’atrophie irienne sénile d’une mydriase liée à un dysfonctionnement parasympathique en testant l’hypersensibilté réceptrice de dénervation.

Traitement

Il n’existe pas de traitement spécifique. Il faut savoir que, dans les cas graves, l’affection peut induire une photophobie.