L’inflammation de la glande salivaire zygomatique peut être causée par des infections bactériennes, une inflammation auto-immune ou par un traumatisme. Les signes cliniques observés sont une conjonctivite, un épiphora, une procidence de la membrane nictitante ; la libération de salive par la glande, l’accumulation de salive dans le canal excréteur engendrent une inflammation avec exophtalmie et douleur à l’ouverture de la gueule en phase aiguë, une fibrose tissulaire au stade chronique.

Les Retrievers sont prédisposés.

Le diagnostic est fondé sur la détection des éléments cliniques, la réalisation d’examens d’imagerie (scanner ou IRM) et par la réalisation de prélèvements (cytologiques ou histologiques). La ponction à l’aiguille du contenu muqueux plus ou moins hémorragique de la tuméfaction soit sous-orbitaire, soit en arrière de la deuxième molaire supérieure confirme la nature salivaire. Il faut conviendrait, formellement, de différencier l’inflammation, qui peut provoquer une distension du canal excréteur, de la mucocèle au sens strict, secondaire à l’accumulation de salive dans la glande dont le canal est obstrué et responsable d’adénite ; cette distinction est rarement possible

Le traitement repose sur une prise en charge médicale par voie générale (antibiotiques et anti-inflammatoires) et chirurgicale (ablation de la glande zygomatique et du kyste). En cas de mucocèle vraie, le drainage par la cavité orale est essentiel

Bartoe JT, Brightman AH, Davidson HJ, Modified lateral orbitotomy for vision-sparing excision of a zygomatic mucocele in a dog, veterinary ophtalmology (2007) 10, 2, 127–131.